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Piano aux Jacobins
40ème édition
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40ème édition
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Piano aux Jacobins
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Festival Castell Peralada
Gregory Kunde, récital
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Chorégies d'Orange
Aïda, G. Verdi
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Toulouse d'été
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Musique en Chemin
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Montpellier
La Main Harmonique
Les Sacqueboutiers
12/07/2017 |
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Festivals /
Chorégies d'Orange 2017 - Aïda, Giuseppe Verdi
5 août 2017
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CRITIQUE
Heurs et malheurs aux Chorégies d’Orange
Alors que ce festival, connu dans le monde entier, s’apprête à fêter son 150ème anniversaire, voilà que de sérieux déboires financiers le mettent littéralement en péril. Certes une solution court terme a été trouvée mais qu’adviendra-t-il de son futur alors qu’une programmation 2018 particulièrement novatrice et alléchante est présentée par son nouveau directeur Jean-Louis Grinda ? La suite dans les mois à venir. En croisant les doigts tant notre époque est dure et sans merci en matière de finances publiques…
Voilà pour les malheurs. Pour les heurs, il ne s’agit que de se rapporter à cette Aïda qui clôt l’édition 2017 du festival. Suite à l’annulation, il y a quelques semaines, de Sondra Radvanovsky dans le rôle-titre, en fait la star de la soirée, il a été fait appel à une jeune Américaine de 28 ans couverte de prix prestigieux : Elena O’Connor, ne lui proposant au passage rien moins que de chanter sa première Aïda dans ce lieu très particulier qu’est le Théâtre antique d’Orange. Ce rôle, tout le monde le sait, réclame une technicienne hors pair dotée d’une voix exceptionnelle. Puissance et musicalité doivent en permanence cohabiter. |

Scène du triomphe - Photo Philippe Gromelle - |
Qu’en est-il d’Elena O’Connor ? Honnêtement rien qui puisse préfigurer un jour une princesse éthiopienne. Médium et grave totalement absents, aigus manquant de rondeur, où est le grand « verdi » que réclame cet emploi ? Et l’on peut même se demander si accepter un pareil engagement n’est pas, au stade d’évolution de cette voix, tout simplement suicidaire. Elena O’Connor devrait se poser la question de savoir pourquoi Anna Netrebko ne met cet ouvrage à son répertoire qu’aujourd’hui, à… 46 ans et avec la carrière et les moyens que l’on sait.
Une Aïda sans Aïda est toujours un brin problématique, vous en conviendrez. Reste les partenaires pour sauver l’affaire. Le ténor Marcelo Alvarez, son Radames, n’a jamais été le lyrico-spinto exigé par ce rôle. En ce 5 août, le chanteur est vraiment à la peine malgré les trésors de musicalité dont il pare le duo final. Le baryton Quinn Kelsey campe un Amonasro sonore mais peu engagé dramatiquement. |

Amneris (Anita Rachvelishvili) et
Radames (Marcelo Alvarez)
- Photo Philippe Gromelle - |
O |
Si Nicolas Courjal est un Ramfis de luxe, par contre le Roi de José Antonio García n’a pas sa place sur le plateau d’un festival tant la voix est désordonnée. Deux belles surprises cependant, dans des troisièmes rôles : le ténor énergique et bien timbré de Rémy Mathieu (Un Messager) et le soprano aérien de Ludivine Gombert (la Grande Prêtresse).
Heureusement, et l’on pourrait même dire qu’à elle seule elle valait le déplacement, il y avait l’Amnéris tellurique d’Anita Rachvelishvili. Avec elle, c’est Verdi qui prend son envol. Elle répond parfaitement à l’écriture incendiaire de ce rôle, tout à la fois musicienne de très haut niveau au second acte en particulier et tigresse déchaînée dans une scène du Jugement qui restera dans les mémoires. Toutes ses qualités de timbre, d’homogénéité de la projection, de phrasé et de style ne font que creuser le fossé qui sépare sa prestation de celle de ses collègues. Une ovation l’attendait au final.
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Tentant tant bien que mal de s’approprier un concept vieux de quelques décennies consistant à faire visiter le Musée du Caire par des touristes époque napoléonienne, le metteur en scène Paul-Emile Fourny ne parvient pas vraiment à créer une véritable dramaturgie au milieu d’éléments mobiles de décors plutôt succincts. La chorégraphie de Laurence May-Bolsigner n’est pas de celles dont il est indispensable de se souvenir. C’est vrai que l’exercice est difficile certes, mais tout de même…
En ce soir venteux du 5 août, l’Orchestre national de France sous la direction de Paolo Arrivabeni est bien plus que sonore, n’arrivant tout de même pas à endiguer les flots vocaux tumultueux de la fille du Pharaon. Saluons enfin l’excellente participation des masses chorales venant de Monte-Carlo, Angers-Nantes, Avignon et Toulon.
Une page se tourne, comme elle peut, c’est cela aussi le spectacle vivant. Un nouveau chapitre devrait s’ouvrir l’an prochain et l’on ne veut imaginer un instant, malgré la tempête, que ce ne soit pas le cas.
Robert Pénavayre
Article mis en ligne le 8 août 2017
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