Variation sur une quête éternelle
Le dernier opus de l’auteur belge Vincent Engel s’ouvre sur une citation extraite du Discours de la servitude humaine publié en 1574 sous la signature du très jeune La Boétie. La voici : « C’est un malheur extrême que d’être assujetti à un maître dont on ne peut jamais être assuré de la bonté, et qui a toujours le pouvoir d’être méchant quand il le voudra. » |
|
O |
Cela résumait, il y a près d’un demi-millénaire, la situation dans laquelle se trouve aujourd’hui Charles Vinel, archéologue et professeur d’université. Ce savant a eu le « malheur » d’écrire une thèse sur les techniques de momifications. Le « malheur » car ce travail très pointu n’a pas échappé à un richissime et mystérieux homme d’affaires, Hermann Kopf. Celui-ci est à la recherche d’une cité perdue, Maramisa, inconnue du monde, une cité qui détiendrait la clé de l’éternité. En mal de reconnaissance dans son milieu universitaire, Charles Vinel voit là l’occasion de devenir célèbre. Pour le moins. Sans trop réfléchir, il se livre corps et âmes aux délires de ce nabab énigmatique. Charles va vite se transformer, à son corps défendant, en véritable Indiana Jones. Les énigmes qu’il va avoir à résoudre renvoient celles du Da Vinci Code à des sujets pour gamins de maternelle. C’est dire !
|